Nous sommes fascinés par les histoires d’autres personnes. Les gens aiment ente ndre parler des réactions des autres face aux défis et aux tribulations. Ceci est évident lorsque nous remarquons l’énorme popularité des revues et des journaux publiant des histoires inspirantes pour le lecteur. Quand nous apprenons comment les autres ont réussi, cela nous encourage à l’idée que nous pouvons triompher également.
Parce que Dieu a inspiré les Écritures « afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (II Timothée 3:16-17), nous devrions étudier régulièrement Sa parole, la Bible. Aucun autre livre n’a cette même approbation divine. Les Écritures contiennent de nombreuses histoires de réussites, écrites pour notre bénéfice. La Bible raconte la vie de personnes qui ont affronté des défis et des difficultés. Bien qu’elles aient vécu il y a long-temps, leurs histoires sont préservées à titre d’exemples intemporels pour nous.
En écrivant à l’Église de Corinthe au premier siècle, l’apôtre Paul rappelait aux Corinthiens des évènements importants de l’histoire d’Israël survenus 1500 ans plus tôt (I Corinthiens 10:1-10). Il disait : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » (verset 11)
Les exemples auxquels Paul faisait référence ne sont pas des récits archaïques concernant des sujets sans fondement. Ils sont authentiques. La Bible n’encense pas ses héros, elle n’exonère pas de tout blâme ses pécheurs. Elle fait le récit de gens réels, qui sont aux prises avec des expériences réelles, bonnes, mauvaises et toutes les variantes intermédiaires. Bien que le temps et les circonstances aient pu varier, ces gens ont dû faire face à des faiblesses, des craintes, des espoirs et des désirs, semblables à ceux que nous devons affronter tout au long de la vie.
Le fait de savoir que les gens de la Bible ont éprouvé des besoins et des soucis peut nous réconforter et nous rassurer (Romanos 15:4). Lorsque nous voyons les résultats auxquels ont mené leurs décisions, cela nous aide à tirer des leçons de leurs choix.
Voyons quelques exemples positifs de la Bible qui devraient nous encourager.
Après la vie de foi d’Abel, d’Hénoc et de Noé (Hebreus 11:4-7), Dieu a appelé un homme nommé Abram (qu’il a renommé Abraham, Gênesis 17:5). La vie d’Abram et celle de son épouse, Saraï (renommée Sara, Gênesis 17:15), méritent notre attention car il fut « le père de tous ceux qui croient » (Romanos 4:11). L’Écriture reconnaît en Sara un exemple remarquable pour des épouses (I Pierre 3:6). Hébreux 11, parfois appelé le « chapitre de la foi », les honore tous les deux comme des gens de foi.
« C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. » (Hebreus 11:8-10)
Dans un récit antérieur impliquant Abraham, nous remarquons son obéissance. Lorsque Dieu lui demanda de quitter son pays natal pour aller dans une terre inconnue, « Abram partit, comme l’Eternel le lui avait dit. » (Gênesis 12:4)
Une des qualités exceptionnelles d’Abraham était sa ferme croyance aux promesses de Dieu. Même si Abraham était sans enfants, lorsque Dieu lui dit qu’il engendrerait un héritier et que ses descendants deviendraient aussi nombreux que les étoiles du ciel, Abraham « eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice. » (Gênesis 15:6)
Sara nous donna, elle aussi, un exemple de foi. « C’est par la foi que Sara elle- même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. » (Hebreus 11:11)
Quelle fut la conséquence de la foi d’Abraham et de Sara ? Même s’ils étaient âgés, Sara ayant passé l’âge d’avoir des enfants (Gênesis 18:11), « L’Éternel se souvint de ce qu’il avait dit à Sara, et l’Éternel accomplit pour Sara ce qu’il avait promis. Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. » (Gênesis 21:1-2)
Abraham et Sara firent face à de nombreuses autres difficultés. Parfois leur foi vacilla. Craignant pour sa vie, à deux reprises, Abraham affirma de façon mensongère que Sara était sa sœur (elle était sa demi-sœur) au lieu de sa femme (Gênesis 12:13; 26:7). Sara, en entendant qu’elle aurait un enfant, rit à l’idée de donner naissance à son âge (Gênesis 18:9-12).
Abraham et Sara n’étaient pas parfaits, mais leur vie illustre très bien l’exemple de personnes croissant dans la foi et la confiance en les promesses de Dieu. Ils essayaient de faire ce que Dieu demandait, tout en attendant fidèlement qu’Il accomplisse Ses promesses. Parce qu’ils ont vécu et sont morts avec leurs convictions, « Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu. » (Hebreus 11:13-16)
Des centaines d’années plus tard, un autre homme de foi arriva sur scène. On a beaucoup écrit à propos de David, à la fois quand il était jeune homme et plus tard alors qu’il était roi d’Israël. Dans l’ensemble, sa vie reflétait une foi vivante en Dieu.
En tant que jeune homme confronté au géant Goliath, David avait foi que « L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. » (I Samuel 17:37) Une fois adulte, Dieu l’appela un « homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. » (Atos 13:22)
Comme David, chacun d’entre nous doit affronter ses Goliaths, des lions et des ours : ces défis et ces épreuves qui peuvent nous terrasser. Tout comme Dieu protégea et délivra David, de même nous pouvons jouir de la protection divine. Dieu assurément a le pouvoir d’intervenir pour nous, si nous faisons Sa volonté et avons confiance et foi en Lui. Dieu ne change pas (Malaquias 3:6; Hebreus 13:8), aussi pouvons-nous être confiants en son pouvoir de nous aider.
Vous avez probablement entendu parler de Schadrac, Méschac et Abed-Nego (Daniel 3). Ces trois jeunes gens mirent leur vie en jeu lorsqu’ils décidèrent de ne pas s’incliner devant la statue d’or du roi Nebucadnetsar. Agir de la sorte eût été une transgression du second commandement (Êxodo 20:4-6). Mais refuser de s’incliner devant la statue signifiait qu’ils seraient jetés vivants dans la fournaise ardente du roi.
Notez leur réponse inspirante au moment de recevoir leur dernière chance de s’incliner devant la statue et ainsi de sauver leur vie : « Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. » (Daniel 3:16-18)
Plutôt que de violer leur engagement à obéir à Dieu, ils mirent leur vie entre ses mains. Ils ne savaient pas si Dieu allait, oui ou non intervenir pour sauver leur vie. Ils savaient que Dieu pouvait le faire, mais ils ne savaient pas s’Il le ferait. Sans se soucier des conséquences, leur foi vivante leur commandait de faire passer Dieu en premier − un principe que Jésus défendait Lui aussi durant Son ministère terrestre (Mateus 6:33).
Pour démontrer Sa puissance, Dieu intervint pour épargner leur vie. Même s’il permit qu’ils fussent liés et jetés dans la fournaise, la chaleur violente ne les affecta nullement (Daniel 3:25-27). Ils sortirent indemnes de la fournaise.
Même si nos épreuves ne sont pas aussi sévères, elles peuvent cependant nous paraître tout aussi difficiles lorsqu’il nous faut les affronter. L’exemple de Schadrac, Méschac et Abed-Nego nous rappelle que Dieu peut et va intervenir dans la vie de ceux qui Lui font confiance (Salmos 37:3-6 ; Salmos 118:5-7; Provérbios 3:5-6).
Un principe de foi qui est mis en évidence dans les exemples précédents est l’obéissance. Croire en Dieu nous pousse inévitablement à agir. C’est pourquoi nous lisons dans Jacques que la foi sans les œuvres est morte (Tiago 2:14-26). Une foi vivante nous pousse à faire ce que Dieu dit être bon et juste, tout en acceptant les conséquences qui pourraient découler de nos actions.
Les exemples et les témoignages des hommes et des femmes que nous avons lus dans Hébreux 11 nous montrent que nous pouvons croire Dieu. Il ne ment point (Tito 1:2) et, en tant que notre Père aimant et fidèle, Il se réjouit de subvenir à nos besoins. « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. » (Tiago 1:17-18)
Dieu le Père et Jésus-Christ ont fait à l’humanité des promesses d’amour, de protection et de fidélité (Salmos 33:4 ; 37:28 ; 97:10 ; Provérbios 2:8 ; II Thessaloniciens 3:3). Ces promesses sont certaines.
Certains pourraient conclure que ces exemples dans Hébreux 11 ne concernent pas des gens ordinaires. Ils pourraient imaginer à tort que ces personnes étaient si fortes spirituellement que la foi était chose facile pour elles. La réalité est qu’il faut du temps pour édifier la foi.
Notre foi vient initialement de l’Esprit de Dieu. Elle est un fruit du Saint-Esprit (Gálatas 5:22), que Dieu nous accorde lorsque nous nous repentons et que nous sommes baptisés (Atos 2:38). (Pour plus d’information concernant ces sujets, veuillez demander nos brochures gratuites « Quelle est votre destinée ? » et « Le Chemin de la vie éternelle ».) Dieu amorce le processus qui nous réconcilie avec Lui en nous appelant (João 6:44) et en nous amenant à nous repentir (Romanos 2:4).
Cependant, la foi que Dieu nous donne au moment du baptême doit être nourrie et développée. On nous met en garde de ne pas négliger notre salut (Hebreus 2:3) et de ne pas laisser s’éteindre l’Esprit de Dieu qui est en nous (I Thessaloniciens 5:19). Dieu s’attend à ce que nous ayons la foi, et nos œuvres (nos efforts pour faire la volonté de Dieu) montrent que nous l’avons (Tiago 2:20). Nous avons la responsabilité de nous assurer que notre foi grandisse (II Pierre 3:18).
Dieu joue aussi un rôle dans le développement de notre foi. Nous ne pouvons pas, entièrement et de par nous-mêmes, créer la foi ou la faire croître. C’est pourquoi la Bible nous dit que nous devons avoir « la foi de Christ » (Gálatas 2:16… qui nous donne ici une traduction imparfaite, en disant la foi en Christ ; Filipenses 3:9). Comme nous l’avons noté dans le chapitre précédent, croire en Dieu signifie plus que simplement reconnaître Son existence. La foi est une relation avec Dieu qui s’intensifie et mûrit avec le temps.
Plusieurs autres personnages bibliques moins connus firent preuve de foi en Dieu. Leurs exemples sont également inspirants et montrent que Dieu n’est pas partial (Atos 10:34). Nous pouvons tous, peu importent nos circonstances, développer une foi vivante.
Matthieu 8 contient deux excellents exemples de foi. Dans le premier cas, un lépreux fut guéri après avoir dit à Jésus : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. » (Mateus 8:2-3)
Dans l’autre cas, Christ offrit d’aller chez un officier romain pour guérir son serviteur. La foi de l’officier en la puissance de guérison de Christ était si forte qu’il savait que la présence physique de Jésus n’était même pas requise pour que le serviteur soit guéri. Il répondit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri » (verset 8). La foi du centurion impressionna Jésus à tel point qu’il répliqua : « Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi … Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri. » (Mateus 8:10-13)
Dans un autre exemple, une femme atteinte « d’une perte de sang » depuis douze ans s’approcha de Jésus pour Lui demander la guérison (Mateus 9:20). Elle croyait que tout ce qu’il lui fallait faire, c’était de toucher le vêtement de Jésus. Jésus réagit en disant : « Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. » (verset 22) Et cette femme fut guérie à l’heure même, elle aussi.
Un autre exemple de foi survint encore lorsque deux aveugles s’approchèrent de Christ pour être guéris. Il leur demanda : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? » Ils répondirent : « Oui, Seigneur. » Jésus toucha leurs yeux et dit : « Qu’il vous soit fait selon votre foi. » Ils furent guéris de leu cécité (Mateus 9:28-30).
Comme nous l’avons vu, beaucoup d’exemples de foi durant la vie de Christ se rapportaient à la guérison. Même dans notre société séculière où Dieu est souvent ignoré, les questions de vie et de mort forcent notre attention. Nous avons beau rechercher le meilleur service médical possible, en fin de compte notre vie est entre les mains de Dieu. Comme le dit l’apôtre Paul, « en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. » (Atos 17:28)
Bien qu’on recommande aux chrétiens qui tombent malades d’appeler les anciens de l’Église (Tiago 5:14-15), il est sage de rechercher également le conseil et l’aide des médecins. Il n’y a rien de mal à rechercher des soins professionnels en cas de maladie. Luc, le compagnon de voyage de Paul et l’auteur de l’Évangile qui porte son nom ainsi que du livre des Actes, est appelé « le médecin bien-aimé » (Colossenses 4:14).
Jésus lui-même reconnaissait le besoin de médecins pour s’occuper de notre santé (Mateus 9:12). Dans l’exemple cité précédemment de la femme qui avait une perte de sang et qui fut guérie lorsqu’elle toucha le vêtement de Jésus, Luc ajoute le détail qu’elle « avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu’aucun ait pu la guérir. » (Lucas 8:43) Jésus ne lui refusa pas la guérison et ne la condamna pas pour être allée chez des médecins ; Il fit au contraire l’éloge de sa foi.
Même si la résurrection est une promesse biblique certaine, nous devons garder à l’esprit que cette vie est temporaire et que personne ne peut échapper à la mort (I Corinthiens 15:22 ; Hebreus 9:27). En comparaison, à notre foi est attachée une signification éternelle. C’est pourquoi Paul a dit : « Car nous marchons par la foi et non par la vue » (II Corinthiens 5:7) et « Le juste vivra par la foi. » (Romanos 1:17; Gálatas 3:11; Hebreus 10:38)
Á la fin du chapitre sur la foi, Hébreux 11, nous voyons que, nous aussi, nous pouvons prendre part à l’avenir promis à ces excellents exemples de foi : « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection. » (Hebreus 11:39-40) Nous pouvons partager le privilège de parvenir « à la perfection » avec ces remarquables gens de foi. Le chapitre suivant de cette brochure vous aidera à comprendre comment ceci peut avoir lieu